Freelance jobs
S'identifier
Les freelance jobs se sont multipliés ces dernières années et sont surtout devenus de plus en plus accessibles à des publics plus larges. Ils peuvent être considérés comme des petits boulots, mais aussi comme un métier à temps plein. En effet, l’avantage des freelance jobs est que vous pouvez vous lancer facilement, quelle que soit votre situation, salarié, chômeur ou sans emploi. Voici notre mode d’emploi pour envisager autrement votre avenir professionnel.
Que sont les freelance jobs
Par freelance jobs, il faut comprendre qu’il s’agit de missions pour lesquelles vous êtes recruté en tant que travailleur indépendant. Selon votre secteur d’activité, vous pouvez être embauché par un particulier ou par un professionnel. Si vous êtes coiffeuse à domicile, votre cible est constituée de particuliers, si vous êtes développeur Internet, ce sont les entreprises qui vous proposeront des missions.
On parle de mission, car vous n’avez pas de contrat au mois ou à l’année, comme un salarié permanent ou intérimaire. Oubliez les CDD et les CDI, vous signez un contrat de mission entre vous et votre client. Cela ne vous empêche pas de travailler pour le même client de façon récurrente. Vous pouvez vendre un service par abonnement mensuel ou annuel, comme une formation sur plusieurs mois ou une maintenance informatique à l’année.
Ce qui diffère est que vous n’avez pas le statut de salarié. Cela signifie que vous ne bénéficiez pas de salaire fixe, de congés payés et de droits au chômage. En contrepartie, vous êtes totalement libre de gérer votre entreprise, votre emploi du temps et vos tarifs comme vous l’entendez. Vous n’avez aucun lien de subordination avec votre client, comme c’est le cas avec un employeur. En revanche, vous vous engagez à remplir une mission et devez vous y tenir.
Si vous choisissez des freelance jobs liés à des tâches qui peuvent s’effectuer à distance, vous pouvez travailler depuis n’importe où dans le monde, à la condition que vous ayez un ordinateur et une connexion Internet.
À qui s’adressent les freelance jobs
Les freelance jobs s’adressent aux personnes responsables qui sont capables de se prendre en main. Il faut en effet mettre les choses au point tout de suite : ne croyez pas les annonces publicitaires qui vous prédisent que vous allez gagner des millions en quelques mois et sans travailler. Être indépendant signifie que vous êtes sans filet, si vous n’avez pas de missions, vous n’avez pas de rentrées d’argent. En revanche, toute personne sérieuse et travailleuse peut très bien gagner sa vie en effectuant des freelance jobs.
Vous pouvez vous lancer quelle que soit votre situation. Si vous êtes au chômage, vous disposez du temps pour réfléchir et concevoir votre proposition de services. Si vous n’avez pas de moyens financiers, il existe de nombreuses missions qui ne nécessitent pas d’investissement, ou très peu.
Si vous êtes salarié, vous pouvez avoir envie de voler de vos propres ailes, vous pouvez aussi vouloir vous réorienter, car votre métier ne vous plaît pas ou vous comprenez qu’il n’y a pas d’évolution possible.
Les freelance jobs étant des missions, vous les acceptez en fonction votre emploi du temps. Si vous êtes déjà salarié à temps plein, vous risquez d’avoir des journées bien chargées, mais vous avez l’opportunité de tester votre idée, sans prendre de risques financiers. Lorsque vous cumulerez suffisamment de freelance jobs pour vivre, vous pourrez donner votre démission pour vous y consacrer totalement.
Se former pour trouver ses premiers freelance jobs
Les personnes qui se lancent en tant qu’indépendants entrent dans deux catégories : la première réunit les gens qui ont un métier qu’ils veulent développer en freelance et veulent quitter le salariat ; la seconde est constituée de personnes qui n’ont pas forcément un métier fixe, ou qui en ont un qui ne les satisfait pas, et qui souhaitent totalement réinventer leur carrière. Les freelance jobs leur donnent l’occasion de se réorienter et retrouver un nouveau souffle.
Si vous appartenez à la première catégorie, vous possédez déjà les diplômes ou l’expérience nécessaire pour vous lancer. Si vous êtes comptable ou coiffeuse, vous devez avoir un diplôme. Si vous êtes graphiste ou assistant virtuel, ce ne sont pas tant les diplômes qui comptent que l’expérience. Vous devez dans ce cas vous constituer un book qui référencie vos créations et collaborations diverses et apportent la preuve de vos compétences.
Si vous faites partie des personnes qui souhaitent se réorienter, vous avez sans doute besoin d’une formation ou d’une mise à niveau. Vous ne trouvez pas des freelance jobs si vous n’en avez pas les compétences, c’est bien logique.
Il existe plusieurs façons de se former. Vous pouvez passer par la filière classique ou vous former en autodidacte. SI vous êtes ou avez été salarié, vous avez cumulé des points sur votre compte personnel de formation (CPF). Ils sont utilisables tout au long de votre vie, renseignez-vous auprès de Pôle Emploi.
Vous trouvez un nombre incalculable de formations en présentiel ou à distance sur Internet qui possèdent les certifications d’État pour entrer dans le financement par le CPF. Vous pouvez également financer vous-même votre formation si vous n’avez pas de suffisamment de points. Dans tous les cas, vérifiez bien le sérieux du cursus qui vous est proposé, ainsi que les contenus de l’enseignement, car ces propositions ne sont pas toutes sérieuses.
Vous pouvez également vous former en autodidacte. Il existe une multitude de formations et tutoriels sur Internet. Tout dépend bien de la matière qui vous intéresse, mais vous pouvez déjà apprendre beaucoup, uniquement avec les formations gratuites.
L’important est que vos connaissances soient suffisamment robustes pour que vous proposiez un service de valeur.
Créer sa société pour officialiser ses freelance jobs
Lorsque vous vous sentez prêt pour vos premières missions de freelance jobs, vous devez créer votre société pour pouvoir travailler et facturer vos clients. Si vous avez toujours été salarié, vous allez découvrir une nouvelle matière : la comptabilité ! Rassurez-vous, il n’y a rien de compliqué si vous faites les bons choix. Cependant, vous serez obligé de rédiger vos offres de service et devis pour décrocher vos missions, puis facturer vos clients pour vous faire payer. Or, pour être en règle avec la loi, vous devez obligatoirement créer une société, ce qui vous octroie un numéro de Siret, indispensable pour l’administration. Il faudra ensuite déclarer vos revenus.
La micro-entreprise pour votre lancement
La micro-entreprise est le statut juridique idéal pour lancer votre activité. Elle constitue la formule la plus simple et elle est gratuite. Vous êtes taxé sur votre chiffre d’affaires, ce qui signifie que si votre démarrage est lent, vous ne serez pas freiné par les charges, puisqu’elles sont proportionnelles. Le seul inconvénient de la micro-entreprise est d’être limitée par un seuil de chiffre d’affaires au-delà duquel vous devez changer de statut.
Les limites sont les suivantes :
- vente de marchandises ou prestation d’hébergement (hôtels, chambres d’hôtes, gîtes ruraux, meublés de tourisme, etc.), vous ne devez pas dépasser 176 200 € de chiffre d’affaires annuel ;
- prestations de service relevant des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et professions libérales relevant des bénéfices non commerciaux (BNC), le seuil à ne pas dépasser est de 72 600 €.
En attendant d’atteindre ce seuil, la micro-entreprise s’avère parfaite. Vous la créez en ligne, en quelques clics et c’est gratuit. Vous recevez votre numéro de Siret, vous vous inscrivez sur l’espace de l’URSSAF pour vos déclarations de revenus et vous êtes prêt à vous lancer.
Les obligations comptables sont pratiquement nulles. Vous devez juste tenir un cahier avec vos ventes et achats, mais vous n’avez pas à les communiquer, ils ne servent qu’en cas de contrôle. Tous les trimestres, vous déclarez vos revenus et payez instantanément les charges qui s’y rapportent.
Lors de votre déclaration annuelle aux impôts, vous devrez déclarer vos revenus. Vous bénéficiez alors d’abattement très importants :
- 34 % pour les prestations de service non commerciales pour les activités libérales ;
- 50 % pour les prestations de service commerciales ;
- 71 % pour les activités d’achat-revente, fourniture de logement et vente à consommer sur place.
Lorsque vous dépasserez les seuils, vous devrez changer de statut. Les types de sociétés les plus fréquemment choisis ont l’EIRL (Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée), l’EURL (Entreprise Unipersonnelle à la Responsabilité Limitée) ou la SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle). Vous déciderez à ce moment en fonction de la protection que vous souhaitez pour votre patrimoine, ainsi que votre désir de vous associer ou non.
Comment trouver ses premiers clients
Trouver vos premiers freelance jobs dépend de votre secteur d’activité, ainsi que de votre parcours. Vous disposez peut-être d’un carnet d’adresses qui vous aide à trouver vos premières missions. Dans tous les cas, vous pouvez vous inscrire sur une plateforme freelance qui vous offre une grande visibilité sur Internet.
Ce type de site est ouvert à un très grand nombre d’activités. Il peut s’agir de missions à distance, comme tout ce qui concerne Internet ou l’assistanat virtuel, mais vous trouvez également des plateformes qui s’adressent aux personnes qui travaillent localement, comme notamment dans la coiffure ou l’esthétique.
Le plus dur est le lancement, mais, dès que vous aurez vos premiers clients qui vont laisser des commentaires élogieux si vous leur avez rendu un service de qualité, le bouche à oreille vous aidera considérablement et vous vous vivrez pleinement votre liberté d’indépendant.
https://www.nutcache.com/fr/blog/se-lancer-en-freelance-8-etapes-pour-devenir-freelancer/